La mobilité pèse lourd sur les gaz à effet de serre en Dracénie : pas moins de 68 % des émissions du territoire !
Pour inverser cette tendance, l’Agglomération a adopté en juin 2025 son Plan de Mobilité Simplifié (PDMS).
Fruit de trois ans de concertation avec les élus, habitants et acteurs locaux, le PDMS porte un objectif clair : transformer en profondeur les modes de déplacement d’ici cinq à six ans.
Et avec 89 % des ménages disposant d’au moins une voiture, des transports collectifs ne représentant que 4 % de la mobilité locale, et une pratique du vélo encore marginale, le chantier s’annonce ambitieux.
Pourtant, le territoire dispose de réels atouts :
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25 km de voie verte déjà aménagés,
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deux gares ferroviaires (dont une TGV aux Arcs),
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un maillage complet du territoire par les bus TED,
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et un fort potentiel de report modal sur les trajets courts.
Vers une mobilité plus durable
Le PDMS fixe plusieurs orientations structurantes à court et moyen terme, afin d’atteindre l’objectif du PCAET : réduire la part de la voiture à 70 % d’ici 2030.
Parmi les actions prioritaires :
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Améliorer l’offre de transports collectifs : refonte des horaires, expérimentation de lignes express, meilleure connexion avec les zones d’emploi et les réseaux régionaux Zou ! ;
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Encourager le covoiturage et la mobilité solidaire, avec la création de nouvelles aires et plateformes partagées ;
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Développer le vélo, pilier du plan, via la mise en œuvre du schéma directeur cyclable prévoyant 167 km d’aménagements à terme, en sécurisant et en prolongeant la voie verte La Vigne à vélo ;
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Renforcer l’accessibilité piétonne dans les bourgs, améliorer l’intermodalité autour des gares et créer des pôles multimodaux.
Le cap est donné
Réduire la dépendance automobile et proposer des alternatives crédibles, sociales et durables : tel est le cap fixé par le Plan de Mobilité Simplifié, au service d’une Dracénie plus respirable et plus durable.


