Une assemblée citoyenne en immersion sur la Nartuby

Les jeunes parlementaires du Parlement du Vivant de la Dracénie, lancé en 2025, ont commencé leur formation.
Au bord de la Nartuby, ils ont ainsi choisi l’espèce qu’ils devront défendre tout au long de leur participation.
Retour d’expérience sur ce premier atelier.

Un parlement pour représenter les espèces non humaines

Instance participative novatrice, le Parlement du Vivant réunit 20 jeunes de 16 à 25 ans, sélectionnés suite à un appel à candidatures lancé en février 2025.

Pendant neuf mois, ces jeunes seront formés et accompagnés par des scientifiques, juristes, philosophes et artistes,
pour représenter les intérêts d’espèces non humaines — animales, végétales, aquatiques ou terrestres — présentes sur un tronçon de la rivière Nartuby.

Objectif : favoriser une écologie relationnelle, qui reconnaît le vivant non humain non plus comme une simple ressource, mais comme un partenaire de cohabitation, dans les décisions d’aménagement et les politiques publiques.

Grâce à des ateliers, débats et projets concrets, les jeunes volontaires sont invités à s’exprimer, à apprendre et à agir pour l’environnement, dans le but de devenir acteurs des décisions qui concernent leur avenir.
« Aujourd’hui, notre système juridique est essentiellement anthropocentré ; il est temps de repenser notre rapport au vivant. »
— Luca Gireud, étudiant en droit et jeune membre du Parlement

Une espèce à défendre, un engagement personnel

Le 21 mai 2025, chaque jeune a été invité à choisir une espèce locale parmi celles proposées, qu’il devra défendre tout au long de l’année.

Tristan Wojciechowski, l’un des parlementaires engagés, a choisi le cincle plongeur :

« Si j’ai choisi cet oiseau, c’est parce que j’aime beaucoup cette espèce, que j’ai souvent observée sur la Nartuby.
C’est un oiseau très sensible aux aménagements humains. »

Comprendre les menaces pour mieux les protéger

Grâce au soutien d’une spécialiste présente lors de l’atelier, les participants ont approfondi leurs connaissances sur de nombreuses espèces animales et végétales.
Ils ont ainsi pu mieux comprendre les menaces qui pèsent sur ces espèces, et réfléchir ensemble aux solutions pour les protéger,
notamment dans le cadre de futurs projets d’aménagement du territoire.

« Le cincle plongeur peut être perturbé par les crues, la bétonisation, le détournement du cours de la rivière,
ou encore la surfréquentation humaine dans ses zones de vie.
Il est donc essentiel de limiter ces perturbations pour préserver son habitat »,
détaille Tristan.

Une restitution publique prévue fin 2025

Les travaux de cette assemblée inédite seront restitués publiquement :

  • Devant les élus du territoire lors du Conseil d’agglomération de la Dracénie en décembre 2025

  • Puis en janvier 2026, lors d’un événement grand public,
    qui marquera aussi le lancement du recrutement pour la promotion suivante du Parlement du Vivant

👉 En savoir plus sur le Parlement du Vivant de la Dracénie :
dracenie.com/le-parlement-du-vivant.html

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